L'histoire des français sous la royauté

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Les dessous croustillants de l’histoire de France d’Alain Dag’Nau, édition Larousse :

Le principal « butin » de l’expédition de Naples conduite par Charles VIII en 1494 est la syphilis. En dix ans, toute l’Europe est contaminée. Le roi et la plupart de ses successeurs, dont François 1er en seront atteints. Les savants se penchent sur la question. Certains affirment doctement que ce mal mystérieux est apparu à la suite d’une configuration astrale exceptionnelle, une triple conjonction de Jupiter, Mars et Saturne dans le signe du Cancer, accompagnée de deux éclipses du soleil, répandant une multitude d’impuretés dans l’air et provoquant des taches et des pustules sur la peau. Chaque nation s’en renvoie la responsabilité. Les Français parlent de « mal de Naples » ou de « mal vénitien », les Italiens et les Allemands de « mal français », les Ecossais de « mal anglais », les Anglais de « mal de Bordeaux », les Arabes de « bouton des Francs », les Chinois de « mal portugais ». Seuls les Espagnols semblent hors de cause. Ce sont pourtant, peut-être, les hommes de Christophe Colomb qui ont rapporté d’Amérique le tréponème pâle, agent de la syphilis.

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Livre le grand bêtisier de l’histoire de France d’Alain Dag’Naud, Larrousse :

A la cour d’Henri II, on s’efforce d’appliquer les règles de savoir-vivre répertoriées dans le « Manuel des Convenances » de Mathurin Cardier. Pour s’adresser à un interlocuteur, il convient d’avancer les lèvres pour faire entendre un sifflement. On marchera en se dandinant à la mode italienne. Dans un salon, on se tiendra un pied sur l’autre, de façon à donner l’impression que l’on est sur une seule jambe. Pour saluer, on ploie le genou droit « avec un doux contournement du corps » avant de baiser la femme sur la bouche et d’embrasser l’homme par accolade « d’un bras dessus l’épaule l’autre dessous » si l’on est de même rang social, mais de plus en plus bas plus la personne est importante. A quel niveau convient-il de s’arrêter sans prêter à confusion ?