Les Capétiens
Les Capétiens
Décédé le 20/07/1031 à Melun
(59 ans)
Il a institué la succession au trône en faisant couronner son fils Robert II durant son règne, l'hérédité devient l'apanage des futures dynasties royales qui se prévaleront toutes de descendre du "Capétien".
Il était brillant administrateur, fin diplomate, il avait un sens aigu de la politique, maîtrisait parfaitement ses nerfs et surtout avait un don pour manipuler les gens à sa guise. Ainsi, il a su manipuler aisément les derniers rois carolingiens en les servants en tant que vassal.
Décédé le 20/07/1031 à Melun
(59 ans)
Tout comme son père, il fit sacré son fils Henri 1er durant son règne afin de confirmer son hérédité.
Roi à la vie amoureuse tumultueuse ce qui lui valut une excommunication, il s’avéra un soldat courageux et un souverain avisé et malgré l’hostilité des grands féodaux réussit à agrandir son royaume.
Décédé le 20/07/1031 à Melun
(59 ans)
Pour garder son trône convoité par son frère cadet Robert (soutenu par leur propre mère), il lui céda la Bourgogne nouvellement acquise par son père.
Décédé le 29/07/1108
(56 ans)
Décédé le 01/08/1137 à Béthisy-Saint-Pierre
(55 ans)
Il n'avait pas l'esprit très politique mais il prenait son rôle à coeur et était très protecteur et juste envers ses sujets.
Décédé le 18/09/1180 à Paris
(60 ans)
extrêmement belle mais également intelligente.
Il participa à la seconde croisade qui se solda par un échec et un divorce.
Ce fut sous son règne que la fleur de lys devint le symbole royal.
Décédé le 14/07/1223 à Mantes
(57 ans)
plutôt que la guerre.
C'est à partir de 1181 sous son règne que l'on donne le titre royal de "rex Franciæ" (roi de France) et non plus "rex Francorum" (roi des Francs).
Décédé le 08/11/1226 à Montpensier
(39 ans)
Décédé le 25/08/1270 à Tunis
(56 ans)
Ce roi incarna la bonté mais également l’autoritarisme. Il s’inquiéta du sort de ses sujets et surtout des plus humbles.
Décédé le 05/10/1285 à Perpignan
(40 ans)
Décédé le 29/11/1314 à Fontainebleau
(46 ans)
Décédé le 05/06/1316 à Vincennes
(26 ans)
Décédé le 03 janvier 1322 à Longchamp
(environ 29 ans)
Décédé le 1er février 1328 à Vincennes
(33 ans)
Roi durement critiqué par les chroniqueurs, « régna grand temps sans rien faire » ou « tenait plus du philosophe que du roi », Charles le bel était soucieux de justice, et plutôt populaire auprès du peuple, sauf lorsqu’il modifia les pratiques financières de la couronne pour augmenter les caisses royales.
987 : Arrivée au pouvoir des capétiens
Liste des rois capétiens
1328 : Fin du règne des capétiens
Arrivée au pouvoir des capétiens :
Pour qu’une nouvelle dynastie prenne le dessus sur une autre, il fallait un changement progressif, ce n’était pas une porte que l’on ouvre et voilà un nouveau lignage. Pour que les capétiens prennent le pouvoir, il a fallu attendre plus d’un siècle. L’incapacité des derniers carolingiens à gérer leurs domaines a permis aux premiers capétiens de s’installer durablement. Leur origine remontait aux Robertiens, le premier à détenir le rôle de « missus dominicus » a été Robert le fort. Celui qui lui succéda fut Hugues l’abbé, leur lien familial n’a jamais été bien déterminés, mais ce dernier s’occupa de ses biens et de ses enfants Eudes ou Otton et Robert 1er jusqu’à leur majorité. Comme son nom l’indique, religieux, Hugues devint archevêque de Cologne (864-870). A son décès, ce fut Eudes ou Otton qui reprit le flambeau, excellent guerrier il vainquit souvent les vikings, il fut nommé comte de Paris et marquis de Neustrie puis Duc des Francs. Sans enfant, son frère Robert 1er fut son héritier et fut reconnu Duc des Francs. Les nobles lassés de l’attitude de Charles III, roi Carolingien, le firent fuir et élirent Robert comme Roi des Francs. Mort à la bataille de Soisson contre Charles III, Raoul de Bourgogne fut élu par les grands roi des Francs. Gendre de Robert, duc de Bourgogne, époux d’Emma de France, son règne ne fut pas un long fleuve tranquille. Sans héritier, une fois de plus, la place fut proposée à Hugues le Grand, qui puissant seigneur ne souhaitait pas exercer cette fonction en raison des nombreux conflits qu’elle engendrait. Il préféra replacer sur le trône un des dernier roi carolingien, Louis IV d’outremer. Ce dernier récompensa généreusement Hugues le grand, en lui octroyant entre autre le rôle de maire du Palais. Et voilà comment Hugues Capet (fils d’Hugues le Grand) est arrivé au pouvoir et a créé cette longue dynastie (341 ans succession de père en fils, la plus longue période de la royauté française).
Les capétiens et la politique
Pendant 341 ans, la durée la plus longue pour une dynastie, de Hugues Capet à Charles IV, les capétiens transformèrent une société encore primitive à une société hiérarchisée et structurée.
Hugues capet :
Lorsque Hugues Capet devint roi des Francs, effectivement on ne disait pas encore la France, duc, il était une homme riche et puissant, roi, il devint relativement pauvre malgré ses biens précédents, son royaume ne correspondant qu’à environ deux départements, (cf carte ci-dessus).
Visionnaire, la royauté lui dût l’instauration de l’hérédité. De Robert II, son fils, à Philippe II son petit-fils, les rois seront sacrés durant le vivant de leur père, puis cette légitimité devint automatique, le fils aîné prenait la succession du père. Robert II renforça le pouvoir royal par la marque sacrée des rois de France, en instituant le don miraculeux du roi, ainsi il était oint de l’huile de la sainte ampoule et donc devenait roi d’essence divine accordé par Dieu. Sous Louis VII, l’héraldique royale devint la fleur de lys, bien qu’utilisée déjà par les rois précédents, elle devint de façon définitive le symbole de la royauté.
Philippe II :
Parmi les rois qui ont marqué cette dynastie, Philippe II Auguste dont le règne dura 53 ans, fut le premier à être éduqué par des précepteurs et non pas dans une école abbatiale. Sa longévité lui permit d’agrandir son domaine et de restructurer l’organisation administrative.
Louis IX :
Comment ne pas nommer Louis IX, le roi très pieux, pratiquant la religion à l’extrême, qui fut canonisé et devint notre bon roi Saint Louis. La Sainte Chapelle fut créée en 1239 sur l’île de la cité permettant ainsi à notre très croyant roi d’y déposer les nombreuses reliques saintes achetées parfois à des prix plus qu’onéreux. Mais attention, il put se montrer très strict, il instaura le port de la rouelle jaune pour les juifs, il expatria les prostituées hors de la ville, les laissant dans des conditions ignobles.
Philippe IV :
Philippe IV le bel ne fut pas en reste durant cette époque, grand administrateur, il était fin diplomate. Mais ce qui a marqué les esprits fut l’anéantissement de l’ordre du temple, avec la condamnation par le bûcher du dernier maître, Jacques de Molay, et sa célèbre malédiction avec la mort de ces trois accusateurs, le roi, Guillaume de Nogaret et le pape Clément V.
En 1302, il réunit la première assemblée des Etats généraux en France (assemblée de clercs,nobles et représentants des villes) et ce fut la première forme de représentation du peuple.
Anecdote
Anecdote
Livre les dessous croustillants de l’histoire de France d’Alain Dag’Naud, Larrousse :
Plat du jour :
Guillaume, seigneur de Cabestany en Roussillon, est un poète. Il adresse des vers à sa belle : « J’ai sans cesse présent à ma pensée votre figure, votre doux sourire, votre corps beau, blanc et poli. » La destinataire est Saurimonde, femme de Raymond de Castell-Rossello. Le mari, homme jaloux et impulsif, donne rendez-vous à son rival, le tue et lui arrache le cœur qu’il donne à manger à son épouse. Raymond révèle à Saurimonde la teneur du plat servi ! La pauvre se précipite du haut de la tour du château. Le mari est arrêté et mis à mort dans sa prison.
Reines :
De grandes reines ont également marqué cette période, on peut entre autre citer Blanche de Castille, mère de St Louis qui fut régente du royaume à plusieurs reprises, et Aliénor d’Aquitaine, femme d’une grande beauté et d’une extrême intelligence, devenu à la fois reine de France, reine d’Angleterre en épousant Henri II Plantagenêt, mère de Richard Coeur de Lion et de Jean sans Terre. Cette situation engendra de nombreux conflits entre le royaume de France et le royaume d’Angleterre puisque le duché de Guyenne passera au pouvoir des anglais qui par conséquent vassaux du roi de France lui devait l’hommage.
Guerres et pays étrangers :
Pendant ces décennies le domaine royal prit de l’ampleur au sein du pays, jeu de stratégie ou de guerre (bataille de Bouvines, Bataille d’Hastings, Conquête de la Flandre, et bien d’autres), le maintien des frontières obligea également nos souverains à combattre mais la guerre faisait-elle pas partie du quotidien de nos chevaliers.
S’intéresser à l’histoire de notre pays ne veut pas dire ignorer les pays étrangers qui nous entourent de plus ou moins loin, ils ont pu jouer un rôle considérable au sein de notre société. Des évènements importants se sont déroulés durant cette époque, comme les voyages de Marco Polo, l’invasion des vikings et la naissance du duché de Normandie, la reconquête de l’Espagne sur les musulmans, la fin de l’empire byzantin, la création du saint empire romain germanique par Otton 1er, la prise de Jérusalem en 1096, sa perte en 1187 contre Salah al Din et la fin de la présence latine en Palestine en 1291.
Scoop
Scoop
Scandale de la Tour de Nesle en 1314, les trois belles-filles de Philippe IV, Marguerite de Bourgogne (épouse de Louis X), cousine de Jeanne de Bourgogne (épouse de Philippe V) et de Blanche de Bourgogne (épouse de Charles IV) ont été actrice d’un scandale révélé par leur belle-sœur et fille du roi, Isabelle. Marguerite et Blanche ont trompé leurs époux avec les frères Gauthier et Philippe d’Aunay, les deux femmes ont été emprisonnées alors que le jugement rendu pour leurs amants leur fit vivre les pires sévices. En ce qui concerne Jeanne, seulement témoin silencieuse, sera pardonnée et retournera auprès de son mari.
Scoop
Scoop
Les souverains anglais ont toujours rêvé d’annexer le royaume de France et ils auraient pu à plusieurs reprises, mais le sort voulu que ce fut un duc français qui devint roi d’Angleterre Guillaume II de Normandie.
Enigme :
Enigme :
Les capétiens et la religion
Réforme grégorienne :
La religion catholique évolua de manière considérable durant l’époque capétienne, elle se consolida et subit la réforme qui a durci la base de son institution pendant plusieurs siècles, la réforme grégorienne établie par Grégoire VII en 1075. Malgré tout, un certain relâchement du clergé fit naître des groupements parallèles comme les cathares (apparus au XIIème siècle dans les balkans et qui se propagea principalement dans le Languedoc) et qui fut éradiqué en 1244 par le massacre à Montségur. Cette épopée marqua le début de l’Inquisition (avec son premier tribunal en 1231), représenté entre autre par Arnaud Amalric, légat du pape qui déclara : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ».
Les guerres entre les grands seigneurs et surtout lorsque le pays était en paix étaient si fréquentes que l’église en 1027 instaura la Trêve de Dieu, ce qui permit durant certaines périodes de l’année de festoyer plutôt que de guerroyer.
Constructions religieuses :
Ce fut l’époque où le paysage se constella de cathédrales, la compétition entre les bâtisseurs de toutes les corporations bâtit sont plein. Des monastères, tels les abbayes de Cîteaux (fondateur Robert de Molesne, ordre cistercien, en 1098), de Clairvaux (fondateur Bernard de Clairvaux, ordre cistercien en 1115), de Fontevraud (fondateur Robert d’Arbrissel en 1101) fleurirent dans tout le pays, d’autres comme l’abbaye de Cluny connurent un prestige et une expansion colossale. Les concepteurs de ces monastères, des hommes très pieux aspiraient à une vie religieuse plus stricte et plus isolée que celle de leurs contemporains vivant au sein de la société. Même si le catholicisme était la religion de tous, il n’appartenait pas forcément au même ordre, les plus connus étaient les bénédictins, les dominicains, les franciscains ou encore les augustins.
D’autres ordres naquirent durant cette époque suite aux croisades, ordre des templiers (fondés par Hugues de Payns et Godefroy de Saint-Omer en 1120), l’ordre des Hospitaliers (fondé par Frère Gérard en 1080) et l’ordre des teutoniques (initialement c’était un hôpital de campagne fondé en Terre sainte devant les murs de Saint-Jean-d’Acre lors du siège de la ville au commencement de la troisième croisade en 1190 par des pèlerins germaniques pour soigner leurs compatriotes).
Le peuple et la religion :
Le peuple capétien était très croyant, la peur de l’enfer et le désir du paradis motivaient leurs actions, il se rachetait par des dons, par des pèlerinages (un des plus connu Saint-Jacques de Compostelle), ils adoraient les saints et leurs reliques, et toutes représentations iconographiques véhiculaient la parole de Dieu.
inquisition
La papauté :
De nombreux schismes marquèrent cette époque suite à l’élection des papes jouant sur l’échiquier européen avec comme acteurs la France, le Saint Empire Germanique, les différentes communautés « italiennes », l’Angleterre, se soldant parfois par deux papes sur le même trône. Ce fut sous Philippe IV, que Clément V décida en 1309 de s’installer à Avignon, le palais des papes en Avignon s’illuminera ainsi jusqu’en 1418.
Les capétiens et la vie quotidienne
Les catégories sociales :
Les catégories sociales vont s’affirmer en trois classes distinctes, les bellatores (ceux qui combattent), les oratores (ceux qui prient) et les laboratores (ceux qui travaillent). Cette différenciation était représentée dans tous les actes de la vie, le divertissement (tournois, chasses, musique, amour courtois…), l’alimentation (les grands banquets et les mets les plus nobles pour les riches comme les épices venues d’orient, les gibiers… et les plantes racines, le pain sec, l’oignon, pour les pauvres), l’habillement (les belles étoffes chaudes et douces pour les plus aisés, les guenilles rapiécées avec des tissus rugueux pour les autres). Un univers où chacun tenait sa place et ne devait pas y déroger. Cependant, un secteur évolua en devenant une entité propre, la justice. Effectivement, si auparavant seul le seigneur avait le droit de la rendre sur son territoire, au fil de l’époque capétienne, elle a été symbolisée par ses propres représentants, des juges, des avocats… certes des gens de haute naissance mais qui avaient étudié le droit.
Anecdote
Anecdote
Livre les dessous croustillants de l’histoire de France d’Alain Dag’Naud, Larrousse :
Poisons féminins :
L’évêque Burchard de Worms, dans son « Corrector sive medicus, » met en garde contre certaines pratiques féminines : « As-tu agi comme font les femmes : elles prennent un poisson vivant, l’introduisent dans leur sexe, l’y maintiennent jusqu’à ce qu’il soit mort et, après l’avoir cuit ou grillé, elles le donnent à manger à leur mari pour qu’il s’enflamme davantage pour elles. »
La féodalité :
Ainsi naquit l’époque de la féodalité avec ses cérémonies où le chevalier devenait le vassal de son seigneur, son fidèle serviteur, prêt à partir au combat. Bons nombres ont péri lors des croisades pour la conquête de Jérusalem de 1096 à 1270, période où nos guerriers subirent non seulement le climat mais les incursions arabes sans ordre de bataille, et un début de terrorisme avec les hommes de la secte du vieux de la montagne (nom donné par les croisés à leur chef). Les équipements militaires évoluèrent, les protections des chevaliers étaient de plus en plus efficaces, avec la cotte de maille, mais également des armes nouvelles, comme le trébuchet, l’arbalète et l’étrier pour le cheval.
Les défrichements :
La grande période capétienne est également symbole des grands défrichements. Restructuration des villes autour des châteaux forts et des cathédrales, les prémices de la conception de nos villes actuelles. Cet élan de construction permit l’expansion des métiers de bâtisseurs avec la naissance des corporations. L’explosion de cette urbanisation engendra une nouvelle organisation du système administratif des cités. Louis VI octroya des avantages d’indépendance et de fiscalité aux habitants des villes qui reçurent l’autorisation de s’administrer sous la direction d’un maire et d’échevins, souvent représenté par des bourgeois (habitants aisés des bourgs occupant des fonctions lucratives).
Saint Louis sera le premier a utilisé une monnaie d’or : l’écu. A son tour, Philippe IV réorganisa l’administration en augmentant considérablement le nombre de «fonctionnaires ». Des baillis (représentants du roi chargés de contrôler la gestion des prévôts) et des sénéchaux devaient vérifier le bon fonctionnement des cités et surtout le reversement de l’impôt dans les caisses royales, aujourd’hui ne les appellerait-on pas des « inspecteurs du fisc » !
L’enseignement :
Même si l’enseignement scolastique restait la primeur du clergé et les études celle de la noblesse, des universités sont apparues comme celle de Montpellier vers 1220, première université médicale ou encore la Sorbonne en 1253.
Les foires :
De la naissance des grandes villes naquit les grandes foires dont celles de Flandre furent les plus renommées. Se retrouvaient des gens de tous les pays, et les villes organisatrices acquirent une puissance qui engendra bon nombre de convoitises.
Les inventions :
Des inventions permirent au peuple d’assouplir un peu leur labeur, le moulin à vent, le rouet qui fut une révolution dans le textile, l’attelage qui soulagea l’animal de trait.
Scoop
Scoop
« un impôt mal perçu : Philippe II décida d’instaurer la dîme saladine pour financer les croisades. Cette dernière portait sur les biens meubles et les revenus de tous ceux qui ne se croisaient pas, autant dire que les seigneurs et le clergé n’apprécièrent pas cette taxe. Au final, elle ne dura que de 1188 à 1189 » !
« Les chrétiens ne devaient pas pratiquer l’usure, cette dernière était réservée aux juifs et aux banquiers italiens, les lombards. Qui peut dire combien de fois ils ont été bannis du royaume sans leurs biens revenant ainsi dans les coffres royaux !! »
Solution Enigme
Et Monaco ?
Au début du XIème siècle, Monaco est peuplé par des ligures. Ce peuple parle une langue romane du nord de l’Italie.
En 1191, Henri VI, empereur romain germanique, cède à la ville de Gênes, le quartier de la condamine et le rocher qui appartenait jusque là à la seigneurie de la Turbie. C’est la naissance de la Principauté de Monaco.
Dans la nuit du 8 au 9 janvier 1297, la famille Grimaldi (qui doit l’origine de son nom à Grimaldo consul par trois fois et qui décida de faire de son prénom le nom de sa dynastie) s’empare du rocher et ne le quittera plus, puisqu’aujourd’hui encore, les Princes de Monaco sont des Grimaldi.
On doit ce coup d’éclat à François Grimaldi, dit la Malizia, qui déguisé en moine s’introduisit dans la forteresse permettant ainsi à son armée de pénétrer dans le château et de l’envahir.
En 1304, Rainier 1er (cousin de François) doit quitter la forteresse reconquise par les Génois. Il s’exile en Provence.
La dynastie des Grimaldi, Prince de Monaco est définitivement reconnue en 1314, Charles Grimaldi, seigneur de Monaco retourne dans ses terres en 1331.